sauter le menu
ACCUEIL/BLOG

Quid des initiatives pour l’inclusion des aveugles dans la société ?

La société actuelle donne de plus en plus de place aux nouvelles technologies. À l’heure des multimédias, elles reposent essentiellement sur la communication visuelle. Elles pourraient considérablement améliorer le quotidien des personnes atteintes d’une déficience visuelle mais très peu leur sont vraiment accessibles...

Pourtant, il suffirait de quelques initiatives innovantes pour permettre l’autonomie suffisante à une vie sociale épanouie avec la généralisation d’outils numériques adaptés à la cécité. Lorsqu’ils sont conçus pour être utilisés par des personnes malvoyantes ou aveugles, ils servent de supports à la scolarité inclusive, à l’intégration sociale et à l’insertion professionnelle. Ils constituent le point d’ancrage de l’inclusion des aveugles dans la société.

Des initiatives collectives ont permis une prise de conscience du double handicap que représentent la cécité et l’exclusion sociale ou l’isolement dans la dépendance. La notoriété de Gilbert Montagné a donné une voix aux associations de personnes aveugles. Son rapport, remis en 2008 au Ministère des Solidarités et de la Santé, a largement contribué à mesurer l’urgence des aménagements nécessaires à la dignité des personnes malvoyantes et à l’égalité d’accès aux infrastructures françaises. Pourtant, les initiatives inclusives tâtonnent encore face à l’ampleur des changements et des priorités qu’elles impliquent. Aujourd’hui, force est de constater que de nombreuses initiatives restent encore à mettre en œuvre pour les plus jeunes comme pour les personnes âgées.

Vocale Presse soutient l’inclusion sociale et culturelle des personnes malvoyantes au quotidien

Parmi les initiatives solidaires, de nombreuses solutions méritent d’être généralisées. L’accès restreint aux loisirs accentue l’inégalité entre les personnes malvoyantes et le reste de la population française. Ainsi, seulement 4 % des programmes TV sont retransmis en audio-description. 1 film sur 5 peut être découvert par une personne aveugle. Des progrès restent à accomplir ! Vocale Presse propose, de son côté, une solution pratique pour profiter des articles de journaux et des magazines de détente. L’enregistrement audio, disponible dès le jour de parution, autorise le divertissement de chacun au-delà du handicap. Le logiciel fourni privilégie un rythme de lecture, audio ou en gros caractères, personnalisé. Pour plus d’informations, contactez notre équipe !

Les initiatives pour l’inclusion des aveugles résultent d’une évolution des mentalités

La journée mondiale de la vue en octobre prochain vise à sensibiliser au handicap mais les initiatives concrètes se limitent souvent aux engagements pris par les associations telles que l’UNADEV, l’IPDV ou la fondation Valentin Haüy. De nombreuses familles se contentent de l’aide obtenue auprès de la MDPH. Pourtant, les personnes atteintes de cécité ou malvoyantes ont acquis un véritable statut avec la reconnaissance de leur handicap. La définition précise de la basse vision à partir de l’acuité visuelle et du champ de vision périphérique représente en effet une avancée majeure pour leurs droits. La loi prévoit désormais que les chiens guides sont admis partout. Dès leur plus jeune âge, les enfants peuvent suivre une scolarité inclusive grâce à l’accompagnement d’une AVS. Ils ont accès au Centre de Ressource et s’initient au braille. Cependant, le nombre de supports écrits ne suffit pas à satisfaire les besoins de l’enseignement au même titre qu’un autre élève : seulement 6 % des livres sont adaptés à leur handicap visuel ! Même si l’enseignant propose à toute la classe une initiation au braille pour expliquer la cécité de leur camarade, l’approche inclusive ne rétablit pas l’égalité d’accès aux documents écrits. Plus tard, même s’ils disposent d’un clavier et d’une plage braille, les élèves avec une déficience visuelle ne peuvent compléter leurs apprentissages avec une recherche sur internet, uniquement possible sur 10 % des sites actuels ! D’ailleurs, 50 % des déficients visuels restent sans emploi. Mais la formation est-elle exclusivement en cause ?

L’insertion professionnelle représente un enjeu sociétal majeur pour les personnes déficientes visuelles

Au vu des chiffres sur l’emploi des personnes atteintes de cécité, les belles histoires professionnelles et les rencontres humainement constructives se cantonnent trop souvent à la sphère associative. Les initiatives d’embauches dans le secteur privé restent anecdotiques. Les environnements de travail pénalisent le handicap visuel du postulant et ne valorisent pas les compétences réelles de la personne une fois équipée d’outils numériques adéquats. Pour postuler, il est aussi indispensable de loger à proximité des pôles d’activité économique. Or les logements en métropole ne sont guère accessibles aux personnes aveugles : l’aménagement des résidences comme le prix des loyers limitent les possibilités de carrière professionnelle. L’inclusion par le travail est aussi freinée par l’accessibilité aux aménagements urbains. Les grandes villes disposent désormais de bandes d’éveil à la vigilance. Pour les transports en commun, un système vocal signale les arrêts. Mais l’ensemble de l’espace urbain n’est pas entièrement aux normes. Dans la rue, la signalisation ne permet pas de se déplacer sans un chien guide ou un GPS personnel. Les initiatives inclusives ont privilégié quelques avancées mais le quotidien de la personne atteinte de déficience visuelle reste conditionné à son degré d’incapacité visuelle et de dépendance. Les meilleures initiatives pour l’inclusion des aveugles se font au service du développement de leur autonomie.

Les initiatives pour l’inclusion des aveugles dans l’autonomie s’avèrent les plus pertinentes

La formation de chiens guides est perçue par beaucoup comme une formidable initiative d’accompagnement du handicap. Leur fidèle compagnie apporte l’assurance nécessaire pour avancer dans la vie. La personne aveugle peut se déplacer librement pour ses démarches individuelles et pour le plaisir. Les smartphones à commandes vocales peuvent également rendre de nombreux services aux personnes avec une déficience visuelle. Ils guident la personne dans la rue alors que les écrans tactiles ne leur sont d’aucune utilité. Les bornes d’informations et les distributeurs automatiques ne conviennent pas non plus aux presque deux millions de personnes atteintes de troubles de la vision. En revanche, les appareils multimédias avec de grosses touches et des voyants lumineux invitent les personnes handicapées à se sentir des citoyens comme les autres. Elles ont les moyens de communiquer et de profiter de leur existence sans assistance. Des efforts ont aussi été concédés de la part des professionnels de l’hôtellerie pour permettre les voyages : plus de la moitié des établissements possède le label « Tourisme et Handicap ». Chaque projet initié en vue de l’inclusion des non-voyants participe à la qualité de vie des personnes handicapées. Les activités culturelles et les loisirs en font partie.



À lire...

Vous avez besoin d’un renseignement ?
04 91 65 51 19

Un renseignement ?

Recevoir une brochure Me rappeler gratuitement Appeler le 04 91 65 51 19 Une question