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Les conséquences sociales du handicap visuel

Notre monde, imprégné par l’écriture et l’image, n’est pas conçu pour intégrer naturellement la réalité d’une personne aveugle ou malvoyante. Pour se déplacer librement dans sa ville, accéder aisément aux informations, se faire recruter, le pas des complications et de la dépendance est vite franchi. Qu’il s’agisse d’une cécité ou d’une malvoyance, modérée ou plus grave, le handicap visuel peut avoir des conséquences sociales perceptibles au quotidien. Incontestablement, il nécessite de mieux comprendre les limites réelles de l’intéressé et d’engager le dialogue avec tact.

Le handicap visuel et ses conséquences sociales, une réalité souvent peu mesurée

Un handicap parfois invisible ou obscur

Il est parfois difficile de mesurer ce qu’un handicap visuel génère comme conséquences sociales. De la cécité à la déficience visuelle, le grand public en méconnaît fréquemment les implications. Et pourtant, la France compte plus de 3 millions de personnes de tous âges victimes d’un handicap visuel. DMLA, glaucome, rétinopathie diabétique, accident, les causes sont nombreuses.

Lorsqu’on parle de déficience visuelle, la première difficulté s’impose : souvent, elle n’offre pas de signe extérieur visible au premier abord, et encore davantage quand l’intéressé a montré une forte adaptation à son handicap. Cela peut générer incompréhensions et tensions.

Inclure le handicap dans les relations sociales

L’autre obstacle est qu’il n’y a pas un seul type de déficience, mais bien une palette qui recouvre des limitations bien différentes. Elles ne sont en effet pas identiques pour tous les malvoyants. Certains sont gênés pour décoder un texte, d’autres souffrent d’un champ visuel restreint, d’autres encore ne supportent pas la lumière, d’autres enfin ont une perception altérée des reliefs et des détails.

Évaluer les possibilités de chacun et inversement, ses impossibilités se révèle dès lors délicat. La malvoyance est par exemple mal estimée et un emploi, pourtant adaptable, est refusé. Ou, au contraire, un entourage en demande trop à un individu qui peine. Le handicap visuel a ainsi d’autres conséquences sociales redoutables. Il est susceptible de déboucher sur une exclusion involontaire par l’environnement. Il est suivi de près par une éventuelle hésitation à vivre aussi normalement qu’il serait possible et le cas échéant, par un repli sur soi.

Une vie quotidienne qui ne coule pas de source

La perception faussée du handicap visuel

Les déplacements à pied ou en transport en commun sont l’une des problématiques qui posent le plus cruellement la question du handicap visuel et de ses conséquences sociales. Et pas toujours pour les raisons qu’on imagine ! La canne blanche est un outil d’aide indispensable pour conserver l’autonomie en cas d’atteinte visuelle invalidante.

Cependant, dans l’imagerie populaire, elle est associée à la cécité. La conséquence ? Les personnes malvoyantes essuient des réactions inadaptées de la part de tiers mal informés. Redoutant d’être stigmatisées ou taxées de supercherie, elles rechignent à l’utiliser.

Des formalités qui deviennent un casse-tête

Toutes les facettes banales du quotidien se trouvent perturbées par une déficience visuelle : gérer ses affaires courantes, lire son courrier, compléter un formulaire administratif, mais aussi entretenir son domicile, tondre sa pelouse, sélectionner un programme d’activités, de loisirs ou de culture, partir en vacances.

Autant d’actes qui relèvent tantôt d’obligations, tantôt du bonheur individuel. Quand on souffre de cécité ou de malvoyance, comment choisir un menu au restaurant, lire les prix au supermarché, sans constater jour après jour que le handicap visuel comporte des conséquences sociales tangibles ? À l’évidence, il rend vulnérable, avec un accès complexe aux aspects élémentaires du cadre de vie ordinaire.

Le handicap visuel a une autre conséquence sociale : l’accès restreint à la culture et à l’information

Une communication ambiante fortement basée sur le décodage visuel

Dans notre société, l’écrit règne en maître aux côtés de l’image. Que l’on soit aveugle ou malvoyant, que ce soit depuis la naissance, un accident ou bien à la suite d’une maladie telle que la DMLA, le fait de ne plus pouvoir profiter normalement d’une séance de cinéma ou d’un spectacle est une frustration. Plus encore, pour les amoureux de lecture, les adeptes du journal du matin ou pour ceux qui aiment se détendre avec leur magazine favori, il n’existe que très peu de supports adaptés.

Vocale Presse, un dispositif de lecture pour aveugles et malvoyants qui lutte contre leur exclusion

Avec un handicap visuel, la conséquence sociale immédiate est que suivre les informations dans le journal se teinte du goût amer de la difficulté. Cela vous désolidarise du monde qui vous entoure. Le service Vocale Presse maintient le lien grâce à deux solutions : la retranscription audio et l’écriture en gros caractères pour les personnes malvoyantes.

Cela recouvre une large part de la presse nationale et régionale, quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, magazines inclus. Le dispositif est très abordable financièrement, puisqu’il est au prix d’un abonnement au format papier, parfois même moins cher. Facile d’accès, simple d’utilisation, il ne nécessite aucune compétence particulière en informatique.

Grâce à la lecture audio des articles ou à la lecture en caractères adaptés, un malvoyant partage le même accès à l’information que son entourage. Un moyen parfait de lutter contre l’isolement et de rester ancré dans sa société.



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