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Les dernières avancées de la recherche médicale autour de la vision

La déficience visuelle touche tous les âges et la cécité a des causes multiples. Elles sont principalement les conséquences de pathologies aux niveaux de la rétine et du nerf optique. Alors que la partie antérieure de l’œil se soigne assez facilement, la partie postérieure et ses liaisons neuronales restent difficiles à étudier dans leur fonctionnement global et respectif. La science tâtonne encore et les découvertes n’en sont qu’au stade de prémisses. La dégénérescence maculaire liée à l’âge, la rétinite pigmentaire et la rétinopathie diabétique entraînent une cécité progressive. Selon l’OMS, elles concernent une population de plus en plus importante avec l’augmentation de l’espérance de vie et la place des écrans dans la société. Heureusement, la recherche scientifique a fait des progrès considérables dans le domaine de la vision. L’ophtalmologie prend une nouvelle ampleur et semble en mesure de promettre le recouvrement de la vue aux personnes aveugles. Bilan de santé des avancées médicales sur la vision.

Des solutions adaptées au handicap pour attendre les avancées médicales en vision

Les avancées médicales sur la vision suscitent de nouveaux espoirs chez les patients aveugles ou malvoyants. Elles offrent de nouvelles perspectives de vie aux personnes atteintes de déficiences visuelles et à leur famille. Des associations comme Retina France participent activement aux progrès médicaux : elles financent les programmes de recherche sur les maladies de la vue. Mais le handicap conditionne encore le quotidien des personnes malvoyantes ou atteintes de cécité. De nombreux outils numériques facilitent déjà le quotidien des déficients visuels. En attendant les résultats définitifs des essais cliniques en cours, il est par exemple possible d’accéder aux écrits avec les services de la société Akompas Technologies. Au travers d'un abonnement à Vocale Presse, son logiciel innovant, avec des journaux ou des magazines en version audio ou en gros caractères. Les personnes déficientes visuelles peuvent ainsi suivre l’actualité et profiter d’une solution de confort avant une issue médicale à leur handicap.

Des découvertes majeures dans l’étude du fonctionnement de la vue

La complexité de l’œil ne facilite pas l’observation de ses interactions neuronales. L’étude de ses différents tissus montre qu’il n’est pas qu’un simple récepteur mais un véritable vecteur. L’organe traite déjà l’information visuelle à partir de cellules spécialisées pour mieux appréhender les contrastes, les formes et les couleurs. Le réseau des neurones visuels joue également un rôle déterminant dans la transmission de l’image au cerveau. Pourtant, l’Institut de la Vision a réussi à démontrer les dangers d’une exposition régulière de la rétine à la lumière bleue des écrans. L’utilisation de marqueurs de tissus nerveux a permis d’étudier la corrélation entre le développement cérébral et rétinien. Le signal impliqué dans le processus de dégénérescence des cellules de la rétine a été identifié par les universitaires de Vanderbilt. Les origines génétiques de la DMLA sont désormais prouvées. Toutes ces avancées médicales sur la vision ont été possibles grâce à des outils innovants : l’utilisation de traceurs spécifiques, de microscopes à feuillet de lumière et la visualisation en 3D sont à l’origine d’observations inédites et d’une meilleure compréhension du fonctionnement de la rétine comme du nerf optique. Une étude sur les photons renvoyés par les tissus rétiniens est en cours pour élargir le champ de la recherche ophtalmique. La médecine est désormais à même de proposer de nouvelles méthodes thérapeutiques.

De nouvelles méthodes permettent des avancées médicales pour la vision

L’avancée de la science est à l’origine des progrès médicaux autour de la vision. Des recherches sur les poissons ont mis en évidence la capacité de l’œil à régénérer les cellules rétiniennes et le nerf optique sous l’influence de leur génétique. De nouvelles méthodes ont ainsi été expérimentées. Les personnes atteintes de la maladie de l’amaurose congénitale de Leber peuvent être traitées par thérapie génique. La biothérapie par injection intra-vitréenne semble efficace contre la DMLA. La thérapie cellulaire se focalise sur la greffe de cellules souches pluripotentes pour remplacer les tissus dégénérescents. Les facteurs de croissance viennent en compléments des implants de cellules souches pour coloniser le fond de l’œil et reconstituer de mini rétines. Les rétines artificielles donnent l’espoir d’une acuité restaurée. Toutes ces techniques expérimentales sont porteuses d’une avancée thérapeutique majeure. Certaines ont même reçu le prix Greenberg. Elles sont le fruit de nombreuses années de recherche et de collaboration. Les spécialistes sont en mesure de proposer des solutions adaptées à chaque type de maladies car chaque déficience visuelle relève d’un dysfonctionnement caractérisé. Chaque thérapie implique un haut niveau de spécialisation. La rétinopathie pigmentaire ne peut pas être traitée avec les mêmes techniques qu’un glaucome, même si les deux mènent à la cécité.

Des pistes thérapeutiques innovantes et des essais cliniques engageants

La recherche accumule les connaissances sur le fonctionnement de l’œil dans toute sa complexité. Elles guident les programmes de recherche sur les maladies de la vue. De nouvelles thérapeutiques ont vu le jour pour rétablir la vue des personnes aveugles de naissance ou avec une perte d’acuité liée à des tissus endommagés. Trois options ont été retenues par les instituts de recherche. L’optogénétique cherche à rendre sensible à la lumière les cellules de la rétine qui ne réagissent pas. Cette technique a l’ambition de rendre la vue aux aveugles. Elle utilise une protéine d’algue unicellulaire pour modifier génétiquement les cellules rétiniennes. Les résultats sont encore au stade d’essai clinique. Les patients doivent porter des lunettes spéciales pour intensifier la luminosité via des caméras. La thérapie cellulaire promet une évolution favorable de la dégénérescence maculaire liée à l’âge dans sa forme humide. Il s’agit d’une injection directement dans l’œil pour modifier le fonctionnement des cellules macrophages qui s’accumulent sous la rétine. Le gène responsable de cette anomalie du système immunitaire a été identifié en 2012. De plus en plus utilisée, la thérapie de pointe trouve de nouvelles applications contre les œdèmes maculaires diabétiques. Les implants sont envisagés comme palliatifs à la dégénérescence des photorécepteurs de la rétine. Avec sa rétine artificielle Iris II, Pixium Vision a réussi à activer électriquement les neurones qui ne recevaient plus de signaux des cellules photoréceptrices détruites. Auto alimentée par la lumière, elle fonctionne sans fil et permet aux personnes aveugles de relire des mots. Le succès de cette première implantation a mis en lumière la nécessité d’améliorer la restitution des images mais cette partie de la recherche fait davantage appel à des notions d’informatique.



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